29 octobre 2004
C'est une période bien étrange que nous vivons.
C'est une période bien étrange que nous vivons. Enthousiasmante, quelle aventure, l'aventure européenne, la paix, nous construisons un monde meilleur, tout ça.
Quel choc identitaire pour nous tous, oui.
Alors on dit moi je suis citoyen du monde, le nationalisme c'est ringard, c'est un truc de facho, nous sommes tous des frères, tout ça.
Ben tiens.
Et qu'est-ce qu'on regarde comme info ? Les actu FRANCAISES. Pour quels sportifs on s'enthousiasme ? Les sportifs FRANCAIS. Les chansons ? FRANCAISES. Les drapeaux quant "on" gagne la coupe du monde ? FRANCAIS.
Oui je sais on s'interesse aussi aux films et chansons anglos-américains, mais c'est encore autre chose, c'est la domination culturo-économique du moment.
Mais nous interessons-nous à la culture, à l'actualité européenne ? Très peu. Un exemple sorti par Allègre: pourquoi l'Equipe n'a-t-il pas titré sur la victoire sans appel du sport Européen aux jeux Olympique ?
Ben c'est simple, parce que dans notre fort intérieur nous nous sentons encore Francais, et allemands, espagnols, italiens...
Et c'est dur parce que nous-même nous en avons peur de ce sentiment qui a mené nos aines à la boucherie, deux fois au siècle dernier. Et qu'au surplus on nous dit que c'est fini la France, il faut passer à plus grand. Et qu'il est anormal de ne pas en être absolument heureux et pas du tout craintifs.
Hé là, je ne suis pas un antieuropéen de base. Je suis enthousiaste, j'aime le changement, ça me tue de voir la domination des américains et bientôt des chinois, et je sais que c'est la bonne voie.
Mais qu'on reconnaisse cette difficulté, ce malaise identitaire. Qu'on lui parle, qu'on en identifie les effets, et qu'on ne dise pas que c'est sale, que c'est mal. Qu'on le comprenne, et qu'on lui dise que la France restera toujours en nous, et en l'Europe. Et qu'on ne fasse pas croire que l'Europe, c'est la France. Non, c'est autre chose, et c'est la vie.
Quel choc identitaire pour nous tous, oui.
Alors on dit moi je suis citoyen du monde, le nationalisme c'est ringard, c'est un truc de facho, nous sommes tous des frères, tout ça.
Ben tiens.
Et qu'est-ce qu'on regarde comme info ? Les actu FRANCAISES. Pour quels sportifs on s'enthousiasme ? Les sportifs FRANCAIS. Les chansons ? FRANCAISES. Les drapeaux quant "on" gagne la coupe du monde ? FRANCAIS.
Oui je sais on s'interesse aussi aux films et chansons anglos-américains, mais c'est encore autre chose, c'est la domination culturo-économique du moment.
Mais nous interessons-nous à la culture, à l'actualité européenne ? Très peu. Un exemple sorti par Allègre: pourquoi l'Equipe n'a-t-il pas titré sur la victoire sans appel du sport Européen aux jeux Olympique ?
Ben c'est simple, parce que dans notre fort intérieur nous nous sentons encore Francais, et allemands, espagnols, italiens...
Et c'est dur parce que nous-même nous en avons peur de ce sentiment qui a mené nos aines à la boucherie, deux fois au siècle dernier. Et qu'au surplus on nous dit que c'est fini la France, il faut passer à plus grand. Et qu'il est anormal de ne pas en être absolument heureux et pas du tout craintifs.
Hé là, je ne suis pas un antieuropéen de base. Je suis enthousiaste, j'aime le changement, ça me tue de voir la domination des américains et bientôt des chinois, et je sais que c'est la bonne voie.
Mais qu'on reconnaisse cette difficulté, ce malaise identitaire. Qu'on lui parle, qu'on en identifie les effets, et qu'on ne dise pas que c'est sale, que c'est mal. Qu'on le comprenne, et qu'on lui dise que la France restera toujours en nous, et en l'Europe. Et qu'on ne fasse pas croire que l'Europe, c'est la France. Non, c'est autre chose, et c'est la vie.
